Ce motif du masque a subsisté, car même si l’objet a disparu ton personnage continue de se camoufler une partie du visage, comme une rémanence de cette époque.
J’assume de plus en plus la représentation de mon visage, mais pendant un moment j’ai ôté le masque pour continuer de me cacher derrière mes mains ou d’autres objets. Je ne peux néanmoins pas le faire en permanence, car je préfère changer de motif qu’être dans la répétition. Ce qui m’intéressait, c’était de pouvoir prendre différents caractères, La création en atelier permet ceci, elle peut parfois prendre l’apparence d’un enfermement, et restreindre le mouvement. A contrario elle permet l’introspection et le développement créatif, l’imaginaire croit, emportant avec lui le rêve et le vécu. Cela permet aussi par les histoires que l’on développe d’aller partout et d’être qui l’on veut. C’est aussi pour cela que je colle dans la rue, afin d’éviter l’isolement dû à l’atelier. Pendant le confinement, certains artistes n’ont pas dû voir de différence majeure dans leur vie quotidienne.