Dans cette exposition à la Galerie Openspace, Levalet poursuit son exploration tragi-comique du combat de l’être humain contre lui-même. Il joue ici tant plastiquement que narrativement sur l’opposition entre le vide et le plein. Certains personnages “s’assemblent” d’eux-mêmes en reconstituant un coprs avec les pièces éparses du mur. D’autres s’affrontent dans une lutte ou le vide devient alors ombre et reflet. Ce vide peut-être aussi, enfin, la part manquante, que cette partie soit constitutive d’un sens (le regard d’Oedipe), ou symbolise un tout (le vide laissé par le soldat inconnu).