Comment es-tu devenue artiste et quand as-tu commencé dans la rue ?
J’ai commencé à dessiner quand j’étais étudiante aux Beaux-Arts de Tokyo « Jyoshibi », tout en testant un grand nombre de techniques comme l’aquarelle, le pastel gras, la gravure, la lithographie ou encore la poterie. Mes premiers collages dans Paris remontent eux à 2014. Alors que je cherchais une nouvelle façon de m’exprimer, quelqu’un m’a conseillé de m’orienter vers le Street art. Je n’y avais pas du tout pensé et ne connaissais pas cet univers, mais comme je voulais produire de grands formats cela s’est accordé naturellement avec mes envies. J’ai débuté par des pochoirs et des collages, faisant sortir l’image de mon petit livre La tête tombée, publié par les éditeurs Soc et Foc en 2013. Depuis je les réalise à la main sur papier kraft. Ce sont des pièces uniques.